Ne pas vérifier l’exactitude des informations portées dans une lettre est une faute

“L’envoi par M. Y de la lettre du 2 février 2011 au syndic,

aux termes de laquelle il entend exposer ‘les raisons pour lesquelles ma cliente a été conduite à construire à l’intérieur de son magasin une cloison donnant sur la galerie secondaire‘,

dont le contenu erroné engage sa cliente et qui n’a pas été soumise à son approbation préalable, caractérise un manquement de l’avocat à son devoir de prudence et de diligence, de même que le défaut de rectification de ces propos auprès du syndic auquel les démarches entreprises personnellement par sa cliente ne sauraient suppléer.”

Cour d’appel de Paris, Pôle 4, Chambre 13, 6 avril 1922, n°19/22097